Dépolitisation ?

A quelle « stratégie politique » correspond ce besoin de passer en force sur une réforme si impopulaire ?
Montrer aux LR et aux autres dirigeants européens que « c’est moi le plus fort » ?
Quoiqu’il en soit de la légitimité de la réforme proposée, ce qui reste encore aujourd’hui à démontrer, gouverner en faisant fi de la volonté populaire représente un risque énorme en démocratie;
Oui, celle-ci reste toujours fragile, il faut la défendre et la protéger, en permanence ! Enfin, il suffit d’ouvrir les yeux et de voir ce qui se passe dans le monde ! Sacrebleu !
Dénier cette réalité et discréditer les représentants du peuple que sont les syndicats représente le risque de susciter des mouvements sociaux incontrôlables mais surtout d’accentuer encore la résignation et de l’apathie.
Or la démocratie a absolument besoin de citoyens formés, responsables, entendus ! Des ciotyens qui occupent l’espace de la politique et qui ne passent pas leur temps à bougonner dans leur coin !
A quoi pensent nos oligarques si compétents, si diplômés, si brillants, si déterminés ?
Ne voyez vous pas, mesdames et messieurs, que le RN est tapi dans l’ombre et que, lui, cette dépolitisation en marche, ça lui convient parfaitement ?
Il attend juste que le fruit tombe !

 

Le droit des femmes

Partout dans le monde, les femmes se font agresser, violer, tuer !
Faut-il rapprocher ce terrible constat de la montée des fanatismes, des nationalismes, des populismes ?
Oui sans doute, puisque de tous ces obscurantismes naissent toujours les attaques vers les plus faibles, les plus exposés des sociétés.
Et ces exactions ne sont pas réservées à la Russie, à l’Afrique, à l’Iran ou à l’Afghanistan.
En Occident, aux Etats-Unis, en France, des femmes meurent sous les coups !
Et tous ceux qui prêchent contre les droits des femmes à disposer de leur corps, à bénéficier de la contraception, à avorter librement sont les complices objectifs de ces prédateurs !

La « belle affaire »

L’amour ! La belle affaire ! La grande affaire !
Oui, c’est dans notre nature, à nous les petits humains, d’aimer et d’être aimé !
Y-a-t-il de lien plus puissant, plus fécond, plus destructeur ?
Oui, la haine, qui est la version pervertie de l’amour !

Mais seul, l’amour inconditionnel et désintéressé rend heureux
Alors joyeux jour de fête, à vous, mesdames !

Jouer ou souffrir ?

Il paraît que c’est la semaine de l’éducation !
Alors, parlons-en de cette grande histoire de la famille humaine qui consiste à transmettre ce que l’on sait à ceux qui vont nous remplacer !
Posé comme ça, c’est simple, et pourtant rien ne semble plus compliqué que d’instruire, d’éduquer les plus jeunes ; de communiquer efficacement l’expérience du monde, de la vie,que les plus anciens ont accumulée .

Pourquoi fichtre est-ce si compliqué ? ?
Permettez-moi une hypothèse :
Les « sachants » ont toujours^présenté leurs connaissances comme devant s’acquérir dans la douleur, dans la souffrance ;  manière, sans doute, de se venger des efforts « surhumains » qu’eux-mêmes avaient dû consentir.
Sauf à l’Ecole maternelle où là, on a définitivement compris que c’est par le jeu que les acquisitions se font le mieux !
Mais alors, une question : pourquoi n’applique-t-on pas ces méthodes à tous les niveaux de l’école ???
Si vous le savez, dites moi !

La place des vieux

Nos technocrates sont vraiment dans leur monde !
Pour faire plaisir à la droite à qui il estime devoir sa réélection, M. Macron veut à tout prix faire « sa » réforme des retraites.
Les risques sont pourtant nombreux :
– faire apparaître le RN comme le seul défenseur crédible des petites gens – et se démarquer une fois pour toutes des LR !
– désespérer les travailleurs pauvres qui ont bossé dur toute une vie en espérant enfin se reposer !
– reporter la charge sur l’assurance maladie, sachant qu’à l’âge de la retraite, la moitié des salariés sont en inactivité.
– et surtout repousser encore une fois cette grande réflexion nationale : « quelle place et quel rôle donne-t-on aux personnes âgées ?
Dans ce grand mouvement de l’autonomie de l’individu que l’on connait depuis à peu près un demi-siècle, la retraite occupe une place à part.
Les attentes sont nombreuses et variées mais l’essentiel tient dans cette grande illusion : « faire tout ce qu’on n’a pas pu faire avant ! »
Etre libre, voyager, s’adonner à sa ou ses passions, passer du temps en famille , etc …
Des journées de 30 heures, au moins !

Et surtout, quitter le monde du travail, en bonne santé !
Mon père attendait de la retraite de pouvoir se reposer.  Après avoir travaillé – dur – de 14 à plus de 65 ans ! Il était rompu, fatigué, handicapé!
Nos bons technocrates veulent vraiment qu’on en revienne à ces situations qui sont encore présentes dans la mémoire populaire ?